En bouche, c’est une danse de textures : l’attaque est souple, presque caressante, avant de se transformer en une sensation un peu plus sauvage, un grip léger qui s’allie à des tanins fins, mais pas timides. Le vin se déploie en longueur, créant une impression de profondeur et de complexité naissante, comme si cette cuvée se réservait encore quelques surprises à offrir au fil du temps.
Et maintenant, le dilemme : avec quoi l’ouvrir, ce petit Pitre ? Honnêtement, il est assez magique pour être apprécié dès l’ouverture, surtout autour d’un apéro entre amis où se mêlent des charcuteries de caractère, ou une tartine de pâté en croûte à l’ancienne. Mais sa vibration tannique et son côté épicé l’invitent également à des plats un peu plus costauds. On pense à une viande rouge grillée, un tartare de bœuf, ou même un ragoût de canard aux épices. Le genre de vin qui pourrait presque devenir une tradition à table, avec des accords toujours aussi fins mais imprévisibles.
Ce qu’on peut dire sans hésitation, c’est que cette cuvée a un charme irrésistible. Elle jongle avec les contrastes et réussit à combiner facilité de dégustation et réserve de complexité. Bref, une découverte à partager sans modération.
Alors, on dit Pitre, mais c’est bien une belle surprise qu’il nous réserve, à découvrir sans plus attendre, mais surtout dans une ambiance conviviale et décontractée. Vous ne serez pas déçus, et les rires fuseront, c’est certain !
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