C’est pas grave d’aimer le foot… et le vin !

Car oui, associer le vin au foot, c’est compliqué ! Pourquoi ? Peut-être à cause d’une mauvaise association : penser que le vin n’a pas sa place autour d’un sport si populaire, question d’image ? Ou parce que les habituelles victuailles ne se prêtent pas souvent à l’accord mets et vins : pizzas, sandwiches, kebabs… Pourtant, il n’y a pas qu’au stade qu’on regarde les matchs : à domicile, entre potes, on troque parfois les sandwiches contre un délicieux plat de pâtes (bolo, carbo ou au pistou pour les plus sudistes d’entre nous).

Ce qu’il faut retenir, c’est qu’un rouge, un blanc, un rosé, effervescent ou non, peut fonctionner ! Nous avons imaginé des accords selon votre équipe. 😃

Imaginez-vous confortablement installé devant votre écran, l’excitation d’un dimanche de Ligue 1 à son comble, le ballon qui roule, les gradins qui vibrent… et votre verre en main, prêt à vivre chaque action en harmonie avec le terroir français. Voici un tour joyeux et décomplexé des régions de notre championnat et des vins qui font chanter leur terroir à chaque passe.

Dans le Grand Nord, l’étincelle pétillante Quand le LOSC affronte le RC Lens sous un ciel parfois capricieux, quoi de mieux qu’un pétillant naturel ou un crémant de Bourgogne pour réchauffer l’atmosphère ? Les bulles vives et festives réveillent le palais entre deux arrêts de jeu et apportent une légèreté bienvenue face aux tacles rugueux et aux duels en hauteur. Le charme discret du Nord trouve ici un écho pétillant : un toast chaleureux en harmonie avec les chants de supporters !

À déguster : Welsh frites et un vif crémant de Bourgogne.

Île-de-France : l’élégance aérienne Paris, ses paillettes, ses dribbles chaloupés… On mise sur un blanc de Loire léger, tel un Sancerre ou un Touraine, pour accompagner les attaques fulgurantes du PSG. Délicat et précis, ce vin offre une fraîcheur saline qui rappelle la brise sur les quais de la Seine. Il délie la langue et garde l’esprit vif quand Paris file vers le but.

À déguster : jambon-beurre gourmand et blanc de Touraine éclatant.

À l’Est, le Racing et la tension minérale Strasbourg et ses matchs acharnés : on opte pour un Riesling ou un Pinot Gris d’Alsace, vibrants de minéralité. Chaque gorgée évoque les coteaux caillouteux, la note saline souligne la rigueur défensive et la précision des passes. Comme un pressing implacable sur l’adversaire, ces vins captent l’attention sans jamais la lâcher.

À déguster : choucroute ou baeckeoffe, accompagnés d’un Edelzwicker chaleureux ou d’un tonitruant Riesling.

À l’Ouest, Loire ou Bretagne, la brise iodée Rennes, Brest, Nantes : la Loire et la Bretagne en fond de carte, c’est la fraîcheur qui domine. Un Muscadet sur lie, tout en subtilité saline, ou un Gros Plant nantais vous entraîne dans un souffle d’air marin. Imaginez la force des vagues revenant à chaque interception, l’écume du large rafraîchissant les papilles entre deux corners.

À déguster : plateau d’huîtres ou bolée de bulots, devant un derby, avec un Muscadet bien frais.

Centre-Est : chair et tempérament Quand l’OL et Saint-Étienne se livrent bataille, on choisit des rouges droits et charpentés, comme une Côte-Rôtie ou un Saint-Joseph. Leur chair sombre et leurs tanins soyeux évoquent les montées d’adrénaline d’une contre-attaque, la profondeur d’un centre fuyant. Pour ceux qui préfèrent plus de souplesse, les crus juteux du Beaujolais feront merveille, comme un véritable câlin de terroir pour célébrer un but ou panser une défaite.

À déguster : saucisson brioché et Crozes-Hermitage bien frais.

Sud-Est (Marseille) : ferveur et convivialité Sous le ciel bleu de la Méditerranée, l’OM fait chavirer Vélodrome et cœurs. On sort un rosé de Provence ou du Bas-Rhône, fruité et solaire, reflet des soirées d’été en terrasse. Fraise des bois, melon, garrigue : ces arômes dansent dans le verre au rythme des tambours et de cette chaleur humaine qu’aucun autre lieu ne sait reproduire, tandis que le mistral rafraîchit l’ambiance.

À déguster : barbecue, sardinades ou tapenades, avec un rosé du Bas-Luberon puissant.

Sud-Ouest : générosité latine Toulouse, Montpellier : pensez aux vins rouges chauds et pleins de vie, comme un Malbec de Cahors dense et fruité, ou une Syrah languedocienne épicée et gourmande. Leur amplitude rappelle les longues relances, la chaleur des tribunes. Un vin sans artifice, offrant un grand sourire franc, à partager sans modération.

À déguster : saucisse de Toulouse et frites, accompagnées d’un Côte Catalanes puissant.

Le foot, c’est avant tout un moment de partage. Le vin aussi. Un vin fait autant parler, rire et parfois pleurer qu’un match. Quel que soit votre club de cœur, laissez-vous porter par les émotions… et par celles du vin. Au fond, l’essentiel est simple : profiter, vibrer et trinquer à la vie !