En 1890, les premières vignes sont plantées après la crise du phylloxera au domaine de Prapin à Taluyers.

Décelant le potentiel de ce terroir d’exception en Coteaux du Lyonnais, la famille a continué de planter de la vigne et des arbres fruitiers. Dans les années 50, mon grand-père François Jullian et l’arrière grand père Charles Jullian produisaient 5 hectares de Gamay. Ils livraient en charrette les fûts de chêne dans les bistros givordins. En 1976, mon père Henri Jullian s’est installé sur le domaine familial qui se composait de 9 hectares en polyculture dont 5 hectares de vignes. Mon père s’est passionné seulement par la vigne, il a donc quasiment doublé la surface du vignoble en Coteaux du Lyonnais avec 7 hectares de Gamay en rouge et 2 hectares de Chardonnay. Il a fait sa première mise en bouteille la même année.

En 1989, ma mère Sylvie Jullian s’est installée avec mon père. Ils ont construit le caveau de dégustation étant la clé de la vente directe. Henri a souhaité supprimer les herbicides, il s’est orienté vers des pratiques environnementales. En 2009, c’est une évidence pour toute la famille, les vignes sont en conversion en Agriculture Biologique et nous commençons à pratiquer la Biodynamie en 2012. Je suis revenue dans le Lyonnais travailler les vignes et les vins de mon enfance en 2016. Pierre Rivière, mon mari, vigneron œnologue, originaire d’une famille de vignerons du Beaujolais, à Lachassagne a rejoint le domaine en 2020.

Nous avons choisi ensemble de transmettre nos valeurs et faire grandir nos enfants au domaine. »